Nous sommes étonnés de la façon dont la déclaration de politique générale, qui ne faisait pas l’objet d’un vote, a été présentée par la majorité lundi soir au Conseil. Il n’en a été lu que les principaux titres, ce qui veut dire que le public présent n’a pas été informé de la façon dont la majorité souhaite gérer la commune durant les six prochaines années. Pour connaître les projets sur lesquelles elle compte travailler, le public est donc contraint de se rendre sur le site de la commune dès mardi matin (à condition de disposer d’une connexion internet)…C’est une façon de faire qui bien que légale est quelque peu indélicate pour un point aussi important.
Quant à l’élection du président du conseil communal, le nouveau code de la démocratie locale et de la décentralisation permet dorénavant au conseil communal de désigner une autre personne que le bourgmestre pour animer les débats. Sur le fond, l’idée est excellente et on ne peut que la saluer. Par contre, lorsque la désignation s’apparente à un lot de consolation, nous sommes moins enthousiastes. C’est la raison pour laquelle Ecolo s’est abstenu.
Ecolo entend mener une opposition constructive. L’idée n’est pas de s’opposer pour le plaisir de s’opposer mais plutôt de proposer des solutions alternatives ou des pistes auxquelles la majorité n’aurait pas pensé et, le cas échéant, de souligner l’un ou l’autre dysfonctionnement. Nous serons particulièrement attentifs au suivi qui sera donné aux projets portés par Ecolo lors de la précédente législature (plan de mobilité, unité de biométhanisation, schéma de structure, énergie, isolation des écoles, infrastructures scolaires, centre culturel, plan MAYA, achats durables, …) et sur le travail de la majorité en général.