Il y a quelques mois, à l’initiative d’Ecolo, le conseil communal adoptait une charte concernant les achats durables. Notre conseiller de l’action social sortant, Arnaud Morandin, souhaitait que le CPAS s’engage également dans cette voie. Le CPAS ne l’a pas suivi. Ecolo regrette cette décision.


Une série de produits auraient pu être achetés dans les commerces de notre entité ce qui aurait été un plus pour le développement durable de notre région tant au niveau socio-économique qu’environnemental, mais visiblement pas pour le CPAS qui a rejeté la proposition d’Ecolo, refusant de se doter d’une politique d’achats durables. Alors, si l’on parle haut et fort de synergie entre la Commune et le CPAS , et que l’on tient des conseils communs il aurait été logique que les mêmes exigences en termes de fonctionnement soient appliqués aux deux instances en incluant des critères clairs dans les cahiers des charges pour toute une série de postes (matériel de bureau, fourniture papier, produits d’entretien,…)

Pourtant, quoi de plus normal que de faire vivre nos commerçants locaux ? Quoi de plus normal que de se fournir dans les fermes de nos villages et chez nos petits commerçants ? Non seulement en privilégiant les circuits courts, les frais de transport couteux en énergie fossile sont évités, mais en plus cela dynamise l’emploi à Orp-Jauche. Quoi de plus normal, aussi, que de privilégier des produits qui ont le moins d’impact possible sur la santé et l’environnement ? Ou qui sont issus du commerce équitable, c’est-à-dire sans exploiter les petits producteurs ?

En privilégiant l’achat de fournitures sur le marché local , et si ce n’était pas possible, en tenant compte des critères liés au commerce équitable, le CPAS aurait pu contribuer à la promotion et à la valorisation de la production, du commerce et de l’artisanat de proximité, ce qui aurait été cohérent par rapport à la politique d’achats durables adoptée par le conseil communal.